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VHS-1980
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18 mars 2019

Critters 2 (1988)

Comme promis, je vous propose un petit article sur Critters 2, sans doute LE meilleur sous-Gremlins (en même temps il n'y en a pas des masses). C'est aussi la première réalisation pour le cinéma d'un futur "Master of horror".

 

Critters 2 - Affiche

 

Deux ans après les évènements survenus dans le premier film, le jeune Bradley Brown retourne à Grover's Bend pour passer les vacances de Pâques chez sa grand-mère. Les Crits n'ont pas tous été exterminés, des œufs ont échappé à la destruction et sont distribués par erreur pour les festivités. Cette fois, c'est toute le village qui va subir l'assaut des petits monstres affamés.

Attention les amis, voilà du fun en barres ! Le premier film était sympathique mais cette suite lui est en tous points supérieure. Doté de moyens plus conséquents (même si ça reste un budget modeste), Critters 2 peux enfin se permettre d'exploiter pleinement le potentiel de ses petites créatures aux dents longues, et il ne s'en prive pas ! Déjà, on peut remarquer que les marionnettes sont plus belles et elles sont filmées longuement et en plein jour (dans le premier opus, elles étaient filmées dans la pénombre). Pour ceux qui adorent comme moi les marionnettes dans les films, c'est un vrai plaisir de les voir s'agiter et faire leurs pitreries (notamment lorsqu'elles mettent le souk dans la cuisine d'un snack ou lorsqu'elles se goinfrent dans la fabrique de hamburgers).

 

Critters 2 - Capture 1

 

La tonalité générale du métrage est orientée comédie tendance cartoon. Relativement court, le film est rythmé et très généreux. Les petits monstres sont les vraies stars et l'histoire n'est qu'un prétexte pour les mettre en scène dans des situations toujours plus amusantes. Ils se glissent dans le costume de lapin d'un mec, se font ébouillanter, écrabouiller, scalper, électrocuter. Ils traversent le village en roulant à 100 à l'heure ou forment tous ensemble une bouboule géante transformant en squelettes tous ceux qui sont sur leur passage ! Scott Grimes rempile dans le rôle du jeune héros Bradley Brown et il fait de nouveau appel aux chasseurs de prime flanqués de son ancien voisin un peu simplet, Charly. Un des chasseurs de prime, constamment en quête d'identité, change constamment de physique et offre au passage deux séquences assez improbables : une fois où il prend la forme d'une playmate (l'occasion d'un plan topless assez inattendu) et une fois où la New Line fait de l'auto-promo car il est à deux doigts de prendre les traits de... Freddy Krueger !

Au scénario, on a la surprise de retrouver David Twohy qui réalisera bien plus tard la trilogie Riddick entre 2000 à 2013. A la réalisation de Critters 2, c'est Mick Garris qui se spécialisera dans les adaptations de Stephen King pour la télé et qui sera aussi à l'origine de la série Masters Of Horror. Mick Garris a démarré en réalisant des making-of. Il a tourné un téléfilm pour Disney puis a intégré l'équipe de scénaristes de la série Histoires fantastiques produite par Steven Spielberg,pour finir par en réaliser un épisode. Le nom de Spielberg sur un CV, ça vaut de l'or à Hollywood. New Line lui proposera finalement de réaliser Critters 2 qui sera son premier film pour le cinéma et qui lui aura "donné beaucoup de plaisir" selon ses propres termes (interview dans L'écran fantastique n°338, janvier 2013).

 

Critters 2 - Capture 2

 

New Line exploitera encore la franchise le temps de deux téléfilms très moyens sortis respectivement en 1991 et 1992. Dans Critters 3, les petites boules voraces prennent d'assaut un immeuble et affronte un jeune comédien... Leonardo Di Caprio ! Les marionnettes sont jolies mais l'histoire ne prend pas de risque et n'est pas très originale. Dans Critters 4, l'action se déroule dans l'espace avec au casting Angela Bassett ! Malheureusement, les limites budgétaires semblent avoir bridé d'entrée le potentiel prometteur du postulat. Au final, une histoire sans relief et des scènes d'attaque rares et peu marquantes.

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Commentaires
C
Ah ah, la boule de critters géante et le vieux squelette du pauvre habitant qui en ressort, je m'en souviens encore!
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