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VHS-1980
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16 juin 2020

Le secret de la pyramide (1985)

Le secret de la pyramide - Affiche

 

Le jeune John Watson débarque dans sa nouvelle école, la Brompton Academy à Londres. Son voisin de dortoir se démarque rapidement par son incroyable sens de la déduction. Il s'appelle Sherlock Holmes. Les deux élèves deviennent amis et sont bientôt confrontés à une affaire criminelle. Une série de morts étranges, suicidaires aux yeux de la police, conduisent le duo sur la piste d'une secte de fanatiques consacrée aux dieux de l'ancienne Égypte.

Sherlock Holmes est sans doute le détective le plus connu du monde la fiction. Depuis ses premiers exploits littéraires en 1887 sous la plume d'Arthur Conan Doyle, il a été mis en scène dans un nombre incroyable d'aventures, des plus sérieuses aux plus farfelues, sous tous les formats : romans, bandes-dessinées, séries télé et évidemment longs métrage de cinéma. Le secret de la pyramide imagine une jeunesse au héros, tout en prévenant le spectateur, via un carton, que cet épisode est totalement inédit et ne fait pas partie du "canon" officiel des récits écrits par l'auteur original entre 1887 et 1927. A la production, on retrouve Steven Spielberg flanqué de ses comparses Kathleen Kennedy et Frank Marshall via la société Amblin. Le scénario est signé Chris Columbus, fraichement arrivé dans le milieu quoiqu'il ait déjà travaillé avec Steven Spielberg en écrivant le script de Gremlins sorti en 1984. Une association qui marquera les 80's puisque le duo Columbus/Spielberg cartonnera au box office toujours en 1985 avec Les Goonies. Puis le scénariste passera à la réalisation à partir des années 90 pour signer entre autres quelques comédies à succès qui ont marqué leur époque (Maman, j'ai raté l'avion, Madame Doubtfire...).

 

Le secret de la pyramide - Capture 1

 

Le méga-succès des Aventuriers de l'arche perdue en 1981 a relancé l'aventure au cinéma dans les 80's. De plus, le genre fantastique (dans le sens général du terme) devenant très populaire auprès de la jeunesse, de plus en plus de films ont mis en scène des bandes de copains, souvent collégiens. Les titres les plus connus sont sans doute E.T. l'extra-terrestre, Les Goonies, Explorers ou encore Monster Squad (que j'adorerais voir). Le film Super 8 ou la série Stranger Things rendent directement hommage à ce type de production. Bien que situé temporellement dans la seconde moitié du XIXe siècle, Le secret de la pyramide fait aussi partie de ce sous-genre avec ces jeunes héros souvent plus dégourdis (ou plus téméraires ?) que les adultes. Sherlock Holmes oblige, il y a bien sûr une enquête mais la partie aventure est également bien présente et toute une séquence de cérémonie païenne rappelle immanquablement Indiana Jones et le temple maudit, en moins sombre quand même.

Le secret de la pyramide est un spectacle familial agréable. L'ensemble est très académique dans la forme comme dans le fond, mais le fait de situer cette aventure dans l'univers de Sherlock Holmes est une bonne idée. Si le fondement de l'énigme est ancré dans le réel, le script offre au spectateur une petite dimension fantastique via les visions qu'ont les différentes victimes. L'occasion d'exploiter toute une palette d'effets spéciaux allant de la stop-motion aux effets numériques (via un vitrail prenant vie, un exploit visuel à l'époque en 1985 réalisé par les spécialistes d'ILM). On a droit aussi à une belle séquence brumeuse dans un cimetière où nos héros sont confrontés à leurs "démons" (celle concernant Watson est assez drôle et typiquement 80's dans son approche cartoonesque). C'est rythmé et en même temps assez sage, c'est peut-être pour ça qu'il a moins marqué les esprits. Ça reste un bon morceau de peloche divertissant et avec un vrai charme spielbergien purement 80's.

 

Le secret de la pyramide - Capture 2

 

Du coup, ça m'a donné envie de ressortir de ma DVDthèque mes trois autres films mettant en scène Sherlock Holmes : il y a d'abord Le chien des Baskerville de Terence Fisher avec Peter Cushing et Christopher Lee. Une production Hammer culte de 1959 qui est toujours aussi excellente (j'adore le style de ce studio). Moins connu, Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur de 1965 est un super thriller dans la même veine visuelle que la Hammer avec les ruelles brumeuses et mal fréquentées de Whitechapel. Sachez-le, le duel du titre tient toutes ses promesses ! Enfin, pour le délire, j'avais trouvé chez Noz Sherlock Holmes : Les mystères de Londres, série C (voire D) produite en 2010 par la société Asylum. Notre héros y découvre une technologie steampunk au fil d'une enquête invraisemblable, réalisée avec un budget anémique et des effets numériques immondes. A voir pour la curiosité, mais il faut avoir le coeur bien accroché.

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Commentaires
R
Je testerais ce "Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur", et, tant qu'à évoquer Jack, connais-tu "C'était demain" de Nicholas Meyer (qui a d'ailleurs, pour revenir à Sherlock, écrit plusieurs romans en reprenant le personnage de Conan Doyle, dont "La solution à 7%", qu'il adaptera au ciné sous le titre "Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express ") avec un Malcolm MacDowell dans un role atypique (du moins, comparé aux roles que je l'ai vu joué) et un David Warren incarnant un Jack qui glace le sang?
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