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24 septembre 2020

Camouflage "Voices & Images" (1988)

Camouflage - Voices & Images

 

Avec ses arrangements électroniques, Depeche Mode a toujours eu beaucoup de succès en Allemagne. Une scène électropop florissante en a émergé et un certain nombre de groupes assume totalement cette influence comme De/Vision ou Camouflage (pour les plus connus). C'est justement de ce dernier dont on va parler, et notamment de son premier album, Voices & Images, sorti en 1988.

Moi, quand on me dit "Camouflage", je pense immédiatement à The Great Commandment, le génial tout premier single du trio teuton à la fois mélodique et un brin industriel. Un pop électronique super efficace dont la production aux sonorités métalliques rappelait le meilleur des années new wave, bien que le titre ait été publié en 1987. Suite au carton du morceau, notre album du jour a suivi dans la foulée. Un point positif : la production reste aussi brute de décoffrage, avec des sons métalliques qui tranchent avec ceux en plastique d'Erasure à la même époque par exemple. Le reste est par contre moins notable. Des dix chansons que contient la galette (on met de coté deux instrumentaux assez dispensables), The Great Commandment est de loin celle qui est la plus marquante. L'influence de Depeche Mode est ultra-présente (Neighbours a des relents de Lie To Me) mais l'ensemble manque énormément de caractère. Il est vrai que le chant de Marcus Meyn n'a pas la profondeur rock de celle de Davd Gahan. De plus, les mélodies minimalistes restent assez peu dans la tête et les arrangements manquent de folie.

Allez, on peut quand même faire ressortir du lot That Smiling Face et son beat lancinant rappelant le style New Beat, Winner Takes Nothing et sa rythmique industrielle un poil hypnotisante, ainsi que Where Has The Childhood Gone et son choeur d'enfants assez surprenant dans une telle ambiance sonore. Le disque n'est pas inécoutable (toujours grâce aux synthés en métal) mais il est juste un peu... plat. Les compositions manque un poil de sophistication pour faire entrer ce disque dans les indispensables du genre. Dommage, parce que The Great Commandment promettait quand même du costaud...

Du même groupe, j'ai un autre album : Meanwhile, le troisième sorti en 1991. Je lui ferais les même reproches : les mélodies sont assez fadasses malgré un volonté d'étoffer leur style en incluant des instruments accoustiques.

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