Qix (1981)

Voilà un super jeu de 1981 que j'ai découvert grâce à la compilation Taito Legends 2 publiée sur PlayStation 2. Le principe de Qix est simplissime mais terriblement addictif. Le joueur dirige un curseur qui se déplace sur les bords du carré. Le but du jeu va être de tracer des rectangles à l'intérieur qui, une fois terminés, se colorent. Selon le paramétrage du jeu, il faudra colorer entre 50 et 90% de la surface du carré pour passer au niveau suivant. Évidemment, des obstacles sont là pour vous empêcher de mener à bien votre mission. D'abord, il y a des sortes d'étincelles qui se déplacent sur le bord de l'air de jeu et qu'il faudra contourner à tout prix. Mais surtout, il y a le Stix : une sorte d'être numérique composé de lignes qui se déplace dans l'espace non coloré de manière aléatoire. Celui-ci ne doit pas toucher une ligne en cours de traçage sous peine de nous retirer une vie. Visuellement, c'est ultra-sobre mais je trouve qu'il ressort un petit coté artistique de ce minimalisme. En fait, tout repose sur le principe du jeu qui est très prenant malgré la difficulté élevée (le Stix est imprévisible dans ses déplacements).

Taito proposera au fil des années 80 des variantes/suites dont deux figurent sur la première compilation Taito Legends. Dans Super Qix sorti en 1987, le Stix est cette fois une vraie créature qui se déplace également aléatoirement et le fait de tracer des rectangles permet cette fois de dévoiler des images qui se trouvent derrière. En 1989, une variante orientée science-fiction est sortie sous le titre Volfied avec des décors futuristes, des effets pyrotechniques et des ennemis plus évolués (le Stix peut même balancer des projectiles !). Le but du jeu reste néanmoins toujours le même : tracer des rectangles et recouvrir au maximum l'air de jeu. Ces suites sont cools mais ma version préférée reste l'originale.