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VHS-1980
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15 décembre 2021

Waxwork (1988)

Cette semaine, un film fou-fou-fou comme on les aime !

 

Waxwork - Affiche

 

C'est l'histoire d'un type pas bien dans sa tête qui, après avoir volé les artefacts des 18 personnages les plus maléfiques que la Terre ait portés, souhaite ramener ces derniers à la vie pour provoquer la fin du monde (rien que ça). Pour ce faire, les différentes scénettes les mettant en action dans un musée de cire doivent être "complétées" par de véritables personnes transformées en mannequin après avoir été tuées. Suite à la disparition de leurs camarades lors de la visite du musée, un couple d'étudiants enquête et découvre le plan machiavélique. Il ne reste qu'une chose à faire : empêcher que les monstres débarquent dans notre dimension !

Le cinéma est une affaire de famille chez les Hickox. Douglas, le papa, a été réalisateur de séries B fantastiques essentiellement dans les 70's. Ce qui a logiquement éveillé la fibre artistique de son fils ainé Anthony qui, avec Waxwork, signe en 1988 sa première d'une jolie série de réalisations. Le reste de la fratrie ne sera pas en reste : la sœurette Emma travaillera en tant que monteuse et le petit frère James suivra les traces de son père et de son frangin en devenant également réalisateur spécialisé dans les téléfilms de genre fauchés (dont le rigolo Blood Surf). Bref, pour en revenir à Anthony, le gars est un passionné de cinéma de fantastique. Waxwork est dédié "à la Hammer, Argento, Romero, Dante, Landis, Wells et Carpenter" et son scénario est un formidable hommage au cinéma horrifico-fantastique et à son bestiaire mythique.

 

Waxwork - Capture 1

 

Et c'est ce qui fait sa principale qualité : son concept exploitant le thème du musée de cire (un classique du cinéma fantastique) pour offrir aux spectateurs toute une série de séquences délirantes. Les héros et victimes sont en effet projetés dans différents tableaux du musée qui prennent vie dans un sorte de réalité alternative : l'un devra faire face à un loup-garou ultra-agressif (joué par John Rhys-Davies décidément partout), une autre sera exposée aux charmes du comte Dracula, la momie vengeresse est aussi de la partie sans oublier le marquis de Sade et même les zombies (dans une séquence géniale, mais trop courte, faisant directement référence à La nuit des morts-vivants). Les déambulations dans les allées du musée sont aussi l'occasion de multiples clins d’œil à d'autres classiques comme Le monstre est vivant ou La petite boutique des horreurs entre autres (je ne vais pas tout dire non plus). Pour les fans de film de monstres comme moi, c'est un rêve mis en images avec une générosité et une fraicheur indéniable. On ne sent pas le fan service ou les gros coups de coude aux spectateurs, c'est un spectacle qui transpire vraiment la sincérité.

Waxwork est aussi un pur produit de sa décennie où le latex coulait à flots pour le plus grand bonheur des fans d'effets spéciaux à l'ancienne. Et on peut dire qu'on est ici servi avec une galerie de créatures immense et des maquillages vraiment cools. De plus, les mecs se sont éclatés en signant des effets gorissimes dont l'outrance fait basculer certaines scènes dans le pur grand guignol (voir le passage dans le sous-sol du manoir du vampire). Le film ne se prend de toute façon pas au sérieux et veut avant tout proposer du fun sans AUCUN temps mort. La réalisation est soignée et on même droit à quelques surprises coté casting en la présence en tête d'affiche de Zach Galligan (l'éternel Billy de Gremlins dont la carrière n'a jamais décollé au final), David Warner (un acteur incontournable des 80's), le sympathique Patrick Mcnee (l'éternel John Steed de Chapeau melon et bottes de cuir pour les incultes) et même la pin-up Michelle Johnson (qui aura marqué par son physique toutes les productions auxquelles elle a participé).

 

Waxwork - Capture 2

 

Voilà donc une belle petite réussite un peu oubliée mais qui ravira les amateurs de séries B fantastiques 100% 80's. En 1992, Anthony Hickox lui donnera une suite intitulée Waxwork II : Perdus dans le temps. Zach Galligan en est toujours le héros et, même si ce second opus est globalement moins réussi (il y a un coup de mou en milieu de métrage et l'humour est plus appuyé), il propose sur le même principe du voyage dimensionnel des nouveaux hommages bien délirants avec entre autres des relectures de Frankenstein, La maison du diable (avec Bruce Campbell !), Alien, le 8ème passager, Zombie ou encore Nosferatu le vampire (il y a même un clin d’œil improbable à Godzilla !).

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