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VHS-1980
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4 octobre 2025

Les canons de Cordoba (1970)

 

L'action se déroule en 1912. Suite à l'attaque de villes américaines par des révolutionnaires mexicains au niveau de la frontière, l'armée américaine envoie six canons pour les combattre. La manœuvre échoue et l'artillerie tombe sous les mains du Général Cordoba et ses hommes. Le Capitaine Rod Douglas est alors chargé par le gouvernement de former un groupe de combattants pour retrouver les canons, les détruire et capturer Cordoba au passage.

 

Enfant des années 80, je ne peux m'empêcher d'associer George Peppard a son rôle culte d'Hannibal Smith dans la série L'agence tous risques. On a pourtant tendance à oublier que l'acteur américain a débuté sa carrière à la fin des années 50 et qu'il a connu son moment de gloire cinématographique à l'aube des années 60 en partagent le haut de l'affiche avec Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé avant d'enchainer avec la superproduction La conquête de l'Ouest. Il se spécialisera rapidement dans les rôles d'action (il est la star du Crépuscule des aigles de John Guillermin par exemple) mais sa carrière cinématographique en tant que vedette principale va s'essouffler. Les canons de Cordoba est l'un de ses ultimes "grands" rôles avant qu'il ne se tourne vers la télévision. La télévision, c'est là où a officié durant la plus grand partie de sa carrière Paul Wentkos qui signe ici la mise en scène.

 

 

L'histoire se déroule en 1912 mais le métrage est bien un western. Rappelons que le genre avait bien été bousculé par les Italiens au milieu des sixties qui lui avaient donné un bon coup de fouet aussi bien en termes visuel que narratif. Le western américain se devait de réagir en se "musclant" et en augmentant le budget pyrotechnique, faute de reproduire la folie ritale inimitable. Deux gros exemples de westerns américains pétaradants : Les 100 fusils et L'or de MacKenna (du chouchou de ce blog J. Lee Thompson). Série B de luxe montée sans doute tardivement par les studios United Artists, Les canons de Cordoba est dans cette veine de production misant avant tout sur l'action. Il y a de beaux décors, une belle photographie et surtout un budget explosifs maousse histoire d'ouvrir et de conclure le film dans une déluge de feu (le budget cigares a dû aussi être conséquent vu le nombre consommé par Peppard). Le réalisateur capte l'ensemble sans génie mais professionnellement même si cette tendance à pencher la caméra me laisse personnellement dubitatif (j'ai vérifié, il n'a dirigé aucun épisode de la série Batman).

 

 

Le spectacle souffre néanmoins d'un gros défaut : il n'a AUCUNE personnalité. On ne peut pas dire que l'on s'ennuie mais, un fois le visionnage terminé, on ne se rappelle pas de grand chose parce que justement il n'y a rien de vraiment original. Ça sent sent vraiment le produit de commande. On est face à cette histoire classique de bande de combattants casse-cou s'engageant dans une mission suicide. Les personnages n'ont aucune épaisseur et le montage a dû être écourté car certains déplacements sont un peu confus. On parle beaucoup d'intelligence artificielle en ce moment mais c'est typiquement le genre de script générique qu'une IA aurait pu rédiger. Dans le même registre du western à la sauce commando, Tuez-les tous... Et revenez seul ! d'Enzo G. Castellari est autrement plus fou et marquant.

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