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VHS-1980
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4 novembre 2025

Django défie Sartana (1970)

 

L'histoire : accusé d'un vol de banque qu'il n'a pas commis, le frère de Django est pendu sans la moindre forme de procès. Le célèbre cow-boy traque alors Sartana que tout le monde accuse d'être impliqué dans l'affaire mais ce dernier y est-il vraiment pour quelque chose ?

 

Attention les amis, on a William Redford à la réalisation. Le demi-frère de Robert ? Non. Son cousin germain alors ? Non plus. Un illustre inconnu ? Bingo. Et son vrai nom est Pasquale Squitieri qui signe avec ce western de série C sa toute première réalisation. Un coup d’œil à sa fiche IMDB et on constate que le sieur n'a rien fait d'inoubliable. Côté casting, on est dans le même registre avec une petite remarque tout de même concernant Tony Kendall (aka Luciano Stella), l’interprète de Django: il a eu son heure de gloire en Allemagne dans les années 60 en étant le héros de la populaire saga eurospy Commissaire X.

 

 

Bon, comme déjà écrit dans l'article précédent, les faux Django se divisent grosso modo en deux catégories : les fidèles à leur modèle qui en gardent l'esprit et les arnaques accolant gratuitement le nom du héros à des westerns qui ne ressemblent à aucun moment au classique de Sergio Corbucci. Notre film du jour fait clairement partie de la seconde catégorie puisqu'on ne retrouve nulle part la folie du film original, ni la nature fantomatique de son personnage principal. Pire, on est plus proche du western américain, le réalisateur ayant décidé de s'affranchir en grande partie des nouveaux codes visuels instaurés par Sergio Leone. Exit le lyrisme exacerbé ou les décors tutoyant le fantastique, on est ici dans ce qu'il existe de plus académique : des cow-boys, une vengeance et un réalisateur qui capte tout ça un peu n'importe comment (attention à la nausée avec les plans caméra à l'épaule !).

 

 

Parce qu'il faut bien noter qu'au-delà d'un script du plus grand classicisme (pas la moindre surprise à l'horizon et même des situations carrément téléphonées comme cet acolyte de Django qui s'introduit en roulant dans un tonneau en plein jour sans qu'aucun garde ne s'étonne de rien !), cette modeste production souffre d'une réalisation médiocre. Tandis que des stock-shots de cascades prouvent les limites de budget, on doit en plus se coltiner un montage à la tronçonneuse. Le pire est l'assaut final de la baraque du grand méchant bourré de faux raccords et souffrant d'une gestion catastrophique de l'espace (le réalisateur tente de camoufler ça en abusant des champs/contre-champs rapprochés mais ça ne fait qu'empirer l'impression de fouillis). L'ensemble manque cruellement de caractère, les personnages n'ont aucune épaisseur et même les acteurs ne semblent y croire qu'à moitié. J'essaie de lui trouver une qualité mais rien à faire... Ah si, j'ai quand même réussi à tenir jusqu'au bout, c'est déjà pas mal.

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