Pacific (1986)

Les possesseurs de CPC se souviennent peut-être des compilations de jeux Log'Star et Run'Star distribuées chez les marchands de journaux avec un fascicule à la fin des années 80. Mon père avait acheté pratiquement toute la série. La compil' Run'Star n°3 était consacrée à 100% à la société française Ere Informatique avec quatre super jeux : Stryfe (dont on a parlé dans un article précédent), Crafton & Xunk (juste mythique), Sky Hunter (un jeu d'aventure sympatoche) et enfin Pacific, notre jeu du jour.

Initialement publié en 1986, Pacific nous met dans la peau d'un plongeur explorant les profondeur à la recherche de la plus belle des créatures marines. Je ne veux pas parler du thon rouge mais bien sûr de la sirène, mais encore faut-il répondre que vous êtes un homme lorsque le jeu vous demande votre sexe avant de démarrer. Parce que sinon, c'est un homme sirène qui vous attendra, ce sera un poil moins glamour quand même (au fait, il y a un mot pour dire sirène au masculin ?). Je me souviens que le fascicule vendu avec la compilation nous montrait l'image de fin, histoire de nous motiver : une belle sirène topless se trémoussant sur le son d'un pianiste de cabaret aquatique (!!!), jamais pixels n'avaient eu un tel pouvoir érotique (j'en fais pas un peu trop là ?).

Je me souviens surtout avoir exploré... exploré... encore exploré en surveillant de près le niveau d'oxygène et prêt à me ruer sur une pompe en cas d'urgence (il est bien connu qu'il y a des pompes à oxygène disséminée un peu partout dans l'océan). La sensation d'immersion était réussie, il y avait un vrai appel des profondeurs et on essayait à chaque fois de descendre un peu plus profondément pour explorer de nouveaux tableaux aux graphismes toujours très colorés. Bref, le concept était simple mais efficace. Malheureusement, je n'ai jamais rencontré ma sirène (même encore aujourd'hui, mais ça c'est une autre histoire...). En même temps, j'aurais eu du mal à l'époque car, selon l'indispensable site CPC-Power, la compilation avait une erreur de mastering si bien qu'on ne pouvait pas voir la fin du jeu !