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VHS-1980
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25 novembre 2022

L'aventure intérieure (1987)

Allez, on termine notre mois spécial "50 ans de Mad Movies" avec un réalisateur chéri du magazine : Joe Dante.

 

L'aventure intérieure - Affiche

 

Il faut vraiment vous rappeler le pitch de L'aventure intérieure ? Pour le plaisir : le Lieutenant Tuck Pendleton se porte volontaire pour une mission expérimentale consistant à être miniaturisé dans un module pour ensuite explorer l'organisme d'un lapin. Suite à l'attaque d'espions industriels, le pilote est accidentellement injecté dans le corps de Jack Putter, un modeste employé de supermarché. Les deux hommes vont devoir coopérer pour retrouver la puce électronique volée qui permettra de rendre à Pendleton sa taille normale.

Après la déconvenue survenue deux ans plus tôt durant la production d'Explorers pour la Paramount, Joe Dante s'est rapidement remis en selle sous la houlette de Steven Spielberg, producteur via sa société Amblin'. Les deux hommes avaient déjà coopéré pour nous sortir le fameux Gremlins en 1984 et l'association va encore faire des étincelles ici, les délires créatifs du réalisateur étant sublimés par la force de frappe technique du producteur. Il ne vous aura pas échappé que le postulat de L'aventure intérieure est une relecture complément azimutée du classique Le voyage fantastique réalisé par Richard Fleischer en 1966. Le comparatif entre les deux métrages est assez intéressant pour montrer l'évolution de ton du cinéma de genre en vingt ans. Si l'original est du plus grand sérieux, son remake non officiel de 1987 laisse une grande place à la comédie, aux clins d’œil et à l'aventure débridée. Du pur cinéma d'entertainment en gros, mais pas dénué de qualités, loin de là.

 

L'aventure intérieure - Capture 1

 

Ce qui frappe généralement tous ceux qui l'ont vu (et ils sont nombreux !), c'est l'ultra-générosité du spectacle ! C'est 110 minutes d'action et de comédie NON-STOP qui vous attendent sans la moindre chute de rythme et avec une inventivité folle. Sur une base science-fictionnelle géniale, le script enchaîne les rebondissements et les idées délirantes jusqu'à plus soif. Du tueur à la main synthétique à l'iconoclaste "cow-boy", des bad guys transformés en nains au duel à l'intérieur d'un estomac, c'est plein de trucs rendus inoubliables par une réalisation inspirée truffé de plans rigolos (ça commence déjà bien avec l'intro dans un verre rempli de glaçons). A noter aussi la qualité des effets spéciaux super funs, comme tous les plans de la navette parcourant l'anatomie de Putter ou la transformation de ce dernier complétement cartoonesque, effet spécial signé Rob Bottin. On sent de la passion dans la narration et un désir de créativité dans la mise en scène. Et c'est ce qui rend ce film si réussi.

 

L'aventure intérieure - Capture 2

 

Ce que j'adore aussi dans ce film, c'est son humour irrésistible. Les répliques désopilantes fusent et l'ensemble est truffé de gags. On peut souligner à ce propos l'incroyable complémentarité entre Dennis Quaid et Martin Short dans les rôles principaux, ce qui n'est pas un mince exploit quand on s'aperçoit que la quasi-totalité de leurs scènes sont tournées indépendamment (ils ne se retrouvent ensemble à l'écran qu'à la toute fin !). Les personnages secondaires sont tout aussi amusants, mon préféré étant celui du "cow-boy" joué par un Robert Picardo hilarant. Ce qui est cool, c'est que l'humour se fond parfaitement dans l'aventure, ce n'est jamais lourd ni hors propos. C'est une alchimie assez fine et le scénario est un modèle dans le genre. Bref, L'aventure intérieure fait partie de ces films que je connais par cœur mais dont je ne me lasse jamais. Un spectacle familial sans prise de tête mais indéniablement maîtrisé et sincère. Un vrai classique des 80's.

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Commentaires
S
Un super souvenir... mais pas vu depuis mon adolescence, 30 ans après ça peut peut-être faire mal ;)
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