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8 février 2019

Simple Minds "Sons And Fascination / Sister Feelings Call" (1981)

Dans le dernier article musical, je n'avais pas été tendre avec l'album Street Fighting Years de Simple Minds. Pour vous prouver que je ne suis pas un mauvais bougre, j'ai envie de parler cette fois de ce que je considère comme le sommet artistique du groupe écossais : Sons And Fascination / Sister Feelings Call, double-album monumental sorti en 1981.

 

Simple Minds Sons And Fascination

 

1981, nous sommes en pleine période new wave, ère musicale où la musique rock est au pic de sa créativité, et Simple Minds n'est pas encore le faiseur de hits qu'il deviendra à partir de l'année suivante. Sons And Fascination / Sister Feelings Call est le quatrième album de la bande à Jim Kerr. Ce titre à rallonge s'explique tout simplement par le fait que les quinze morceaux sont étalés sur deux disques, Sons And Fascination et  Sister Feelings Call, dans leur version vinyle. Vendus ensemble au tout début, ils ont ensuite été vendus séparément (sacrilège !) avant de se voir réunis de nouveau, notamment sur CD, conformément à la volonté initiale du groupe. Je ne vais y aller par quatre chemins, comme dit en introduction, cet album est pour moi LE meilleur album de Simple Minds et, plus généralement, un album rock MONUMENTAL de la première à la dernière seconde.

Je n'ai jamais entendu le premier opus de Simple Minds mais Real To Real Cacophony, le deuxième de 1979, transpirait l'influence de Kraftwerk et de David Bowie autant pour ses sonorités électroniques glaciales que pour le coté mécanique de son rock. Avec l'excellent Empires And Dance sorti l'année suivante, Simple Minds affinait son style avec toujours ce goût pour la froideur et les rythmes lourds et répétitifs. Enfin, Sons And Fascination / Sister Feelings Call développe cette rythmique répétitive pour la rendre carrément hypnotique ! La tonalité est un poil moins sombre mais le rock est toujours aussi lourd et puissant, un rock énergique et urbain avec une volonté évidente de séduire les nightclubs.

In Trance As Mission, le titre de la première plage résume parfaitement l'esprit de tout l'album : mettre l'auditeur en transe avec des compositions basées sur des boucles répétitives. La basse hypnotise, la batterie est métronomique et la guitare joue comme un séquenceur, sans oublier une subtile touche d'électronique histoire de donner la cadence. Sweat In Bullet dépote avec un refrain imparable, tandis que 70 Cities As Love Brings The Fall, 20th Century Promised Land, Wonderful In Young Life ou encore le monstrueux The American sont d'une puissance à faire trembler les murs. De leur coté, This Earth That You Walk Upon et Seeing Out The Angel ne sont pas en reste avec, pour le premier, une ligne de basse et un solo de guitare à tomber et, pour le second, une ambiance électronique crépusculaire envoûtante. En fait, je crois que je pourrais citer tous les morceaux de l'album. Allez, un dernier : Theme From Great Cities, classique du rock instrumental avec sa nappe de synthé inoubliable, sa basse imparable et sa superbe ligne de batterie.

Bon, vous aurez compris que je suis un fan absolu de ce disque. Après Sons And Fascination / Sister Feelings Call, la musique de Simple Minds deviendra plus commerciale même si des bribes de ce son magique sont encore perceptibles sur l'album suivant, New Gold Dream (81-82-83-84).

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