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VHS-1980
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17 septembre 2019

Ladyhawke, la femme de la nuit (1985)

Après Blade Runner la semaine dernière dans lequel il a crevé l'écran, je vous propose de rester avec l'acteur Rutger Hauer. Son année 1985 fut consacrée aux productions en costumes puisque les deux films dont il a été la tête d'affiche cette année-là se déroulent au Moyen-Age : le très cru La chair et le sang de Paul Verhoeven et notre film du jour : le poétique Ladyhwake, la femme de la nuit de Richard Donner.

 

Ladyhawke - Affiche

 

L'histoire : dans l'Europe médiévale, une terrible malédiction lancée par l'évêque d'Aquila s'est abattue sur le couple formé par Étienne de Navarre, ancien chef de la garde d'Aquila et Isabeau d'Anjou, fille du Comte d'Anjou. Ces derniers ne peuvent plus se côtoyer : tandis qu’Étienne se transforme en loup la nuit, Isabeau se transforme en aigle le jour. Avec l'aide de Philippe Gaston, un jeune voleur, Étienne de Navarre part sur les traces de l'évêque pour tenter de briser la malédiction.

 

Ladyhawke - Capture 1

 

Derrière la caméra, on retrouve Richard Donner, celui qui est entré dans la légende en réalisant ce qui reste à ce jour LE meilleur film de Superman en 1978. La première moitié des 80's est moins brillante pour lui. D'abord, il se fait virer du tournage de Superman II pour laisser place à un profil plus malléable pour les producteurs (et le résultat s'en ressent). Ensuite, on découvre dans sa filmographie un film titré Le joujou en 1982 qui n'est autre qu'un remake du film français Le jouet avec Pierre Richard, remake pas indispensable à en lire les divers commentaires sur la toile. C'est à partir de 1985 qu'il reprend du poil de la bête en se lançant dans la production (en compagnie de Lauren Shuler qui deviendra son épouse cette même année) et en réalisant coup sur coup deux classiques des 80's : Ladyhawke et Les Goonies.

Contrairement à La chair et le sang cité en introduction, production américano-européenne mettant en scène le Moyen-Age dans un réalisme cru, Ladyhawke a une vision plus hollywoodienne de cette période de l'histoire. C'est avant tout un divertissement sympathique car sans prétention mais indéniablement soigné avec de superbes décors naturels et une narration sans faille. L'aspect fantasy de l'intrigue, avec cette malédiction qui touche nos deux tourtereaux, est traité avec sobriété et le réalisateur parvient à susciter l'émotion chez le spectateur sans sortir ses gros sabots.  Même pour les moins romantiques, cette histoire d'amour impossible s'avère touchante, tout comme les personnages. Finalement, le seul gros bémol provient de la musique produite par Alan Parsons dans un style carrément hors sujet tutoyant par moments le pop-rock (pour un conte moyenâgeux, vraiment !?).

 

Ladyhawke - Capture 2

 

Ladyhawke a aussi marqué les esprits grâce à son casting. A en croire plusieurs sources, Kurt Russell s'est désisté à la dernière minute et c'est l'impeccable Rutger Hauer qui enfile la défroque d’Étienne de Navarre, un des amants maudits. A ses cotés, on retrouve Matthew Broderick, le jeune acteur à la mode dans les 80's vu dans le très sympa WarGames (1983) et qui sera peu après la tête d'affiche de La folle journée de Ferris Bueller, classique du teen movie. Bien que son rôle ait pour but d'apporter un brin de comédie via ses répliques, il assure en n'en faisant pas des caisses. Ceci dit, malgré tout le respect que j'ai pour ces deux acteurs, c'est Michelle Pfeiffer qui incarne ce film malgré une présence à l'écran moins importante. Chacune de ses apparitions nocturnes est envoûtante. Il n'y pas d'autres mots, le réalisateur et le directeur de la photographie l'ont sublimée dans ce film.

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Commentaires
T
Film vraiment sympa, je le revois de temps en temps. Richard Donner c'est aussi bien sûr l'excellent "l'arme fatale" avec Mel Gibson et danny Glover.
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